Le festival D’un bord à l’autre entamera sa 6ème édition avec autant d’envie et de plaisir de vous faire découvrir un panorama riche en émotions du cinéma LGBT.
Cette année encore, c’est l’international et plus particulièrement l’Europe qui sera à l’honneur de l’évènement avec une programmation aussi inédite qu’éclectique.
Ainsi en ouverture, une sélection riche et variée de 7 courts métrages originaux. Suivra le film suisse Le cercle, alternant documentaire et fiction, véritable plaidoyer pour la tolérance dans le Zurich de la fin des fifties.
Puis, vous découvrirez Le chanteur, film musical présenté en avant-première par son réalisateur ; Je suis Annemarie Schwarzenbach, libre adaptation biographique de la romancière et aventurière helvétique des années 30, avec la réalisatrice du film qui nous honorera aussi de sa présence.
Et pour clôturer le festival, le long métrage néerlandais Zomer, un conte d’été filmé tout en délicatesse. Une nouveauté s’invitera au programme 2015 puisque nous aurons le plaisir de vous proposer une conférence intitulée Vilains gays, méchantes lesbiennes qui sera animée par le journaliste et écrivain Didier Roth-Bettoni, spécialiste de cinéma. Enfin, n’oubliez pas de voter pour le Prix du Public qui récompensera meilleur court et long métrage de cette édition.
Bon festival à toutes et à tous !
Christel Guillard Coordinatrice du festival
20h00
Soirée d'ouverture :
Séances de courts-métrages
En présence du réalisateur
En présence de la réalisatrice
Zurich, 1958. Ernst, enseignant réservé et Röbi, jeune travesti se rencontrent par l’intermédiaire du Cercle, une association suisse clandestine, pionnière de l’émancipation homosexuelle. Le couple verra l’apogée et le déclin du Cercle, éditeur d’une revue trilingue, la seule alors autorisée dans le monde.
Ce docu fiction ressuscite une page oubliée de l’histoire en Europe en mêlant témoignages des deux protagonistes et reconstitutions d’époque.
Primé dans de nombreux festivals, le Cercle a été sélectionné pour représenter la Suisse aux Oscars 2015.
A la mort de sa mère, Thomas décide de s’affranchir d’une famille qui l’étouffe et d’une province qui le sclérose. Son but depuis toujours : devenir chanteur comme dans les comédies musicales qui ont bercé son enfance. Avec sa guitare, sa rage de vaincre et ses illusions pour seuls bagages, il débarque à Paris. Là, la réalité des choses s’offre violemment à lui. Mais, à force de rencontres et d’expériences, il entreprend un double voyages initiatique : professionnel et également…personnel.
« Depuis la réalisation en 2005 de mon Cake au sirop de cordom, petit film musical inspiré de Peau d’âne de Jacques Demy, j’avais le projet de réaliser une comédie musicale mélodramatique. Les compositions de Thomas étant intimement liées à son parcours de vie, j’ai décidé d’écrire un film de fiction à partir d’un événement majeur de la vie de Thomas : la mort de sa mère. L’ossature formelle du film est donc constituée par 12 chansons de Thomas Polly. Le modèle majeur est Dancer in the dark de Lars Von Trier. Comme ce film, Le chanteur est censé se situer à mi-chemin entre la comédie musicale, le cinéma « brut », apparenté au documentaire, et le mélodrame.» REMI LANGE
Je suis Annemarie Schwarzenbach décrit le déroulement du casting pour le rôle principal d’un long-métrage qui dépeint la vie de cette romancière, journaliste et aventurière Suisse des années 30.
On demande aux actrices de parler d’elles à travers des thématiques concernant Annemarie Schwarzenbach.
Elles construisent sans le savoir un portrait fragmenté de cette femme. Aborder par le biais d’un casting la vie d’Annemarie, en multipliant les interprètes, permet d’évoquer et de cerner sa personnalité complexe et de dessiner aussi le portrait d’une génération de jeunes femmes d’aujourd’hui.
« Ce film ne sera pas un éloge de l’échec, mais la tentative de faire justice à un personnage. (…) Annemarie n’est pas un caractère radical, mais elle assume ses multiples crises d’identité, en tant que femme homosexuelle, grande bourgeoise millionnaire, activiste antifasciste, Suissesse, grande voyageuse. Toutes celles-ci donnent une mesure plus juste, une dimension plus vraie à l’Histoire à laquelle elle fut mêlée. » Véronique Aubouy
Anne, une jeune fille de 16 ans qui vit dans un village des Pays-Bas, à l’ombre d’une centrale nucléaire, se sent bien seule. Elle est étrangère aux aspirations de ceux de son âge, en pleine poussée de désirs. Même à la maison, Anne se sent étrangère.
Mais un jour, Lena arrive et fascine Anne…
Zomer qui signifie « été » en néerlandais, est une touchante chronique ado sur la découverte de soi et l’amour naissant.
« Certes le soleil brille, et rien de bien méchant ne semble poindre clairement à l’horizon, et pourtant quelque chose est sur le point d’exploser. A l’image de cette centrale nucléaire construite en périphérie de la ville, bâtisse géante en forme d’unique horizon, au sens propre comme au sens figuré. » Film de culte
Conférence animée par Didier Roth-Bettoni
C’est un des emplois les plus fréquents des homosexuel(le)s au fil de l’histoire du cinéma : entre les folles comiques et les victimes tragiques, les gays et les lesbiennes inquiétants tiennent une place essentielle.
Criminels, jaloux compulsifs, tortionnaires, prédateurs… du Faucon maltais au Silence des agneaux, de Rebecca à Basic Instinct en passant par La Corde, Rome ville ouverte ou Soudain, l’été dernier… passage en revue de quelques-unes de ces fascinantes et terribles images de nous-mêmes…
Didier Roth-Bettoni a été durant vingt ans journaliste et critique de cinéma (Première, Muze, La Revue du Cinéma…) et a dirigé la rédaction de plusieurs magazines (Le Mensuel du Cinéma, L’Ecran…). Tout en écrivant toujours actuellement pour Phosphore, L’Avant-scène cinéma, le magazine gay Hétéroclite et le site internet de la Cinémathèque Française, il est l’auteur de nombreux ouvrages dont L’Homosexualité au cinéma (2007), L’Homosexualité aujourd’hui (2008), Cannes et le cinéma, l’album culte (2011), Les plus beaux baisers du cinéma (2012), Les Pages noires des méchants (2013) et Sebastiane ou saint Jarman, cinéaste queer et martyr (2013).
Stand de livres de la librairie Les Temps Modernes à l’issue de la conférence
Espace de convivialité – sous-sol du cinéma – ENTREE LIBRE
Une princesse peut-elle être amoureuse d’un prince et d’une princesse en même temps ?
Une transition d’homme à femme, du découragement au bonheur.
Après une dispute familiale, une jeune fille part en quête de l’amour et d’elle-même dans l’underground coloré londonien.
Tout le monde a le droit a une seconde chance…
Un moment en cuisine entre mère et fille sera l’occasion de partager recette de pâtisserie et révélation….
La vie de Christian va être définitivement changée en un laps de temps. Comment va-t-il surmonter ce bouleversement dans cet état de « No man’s land » ?
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Nelson a enfin réussi à convaincre sa moitié de se débarrasser de leur vieux futon pour un vrai lit. Le hic c’est devoir se rendre au magasin le choisir.
les courts-métrages seront projetés lors de la soirée d'ouverture le samedi 17 septembre.
Le festival D’un bord à l’autre est organisé par l’association CINÉ MUNDI, membre de l’ARC LGBT, réseau des acteurs culturels francophones LGBT.
festival.dunbordalautre@gmail.com
www.festivaldunbordalautre.com
Christel Guillard (Présidente de CINÉ MUNDI)
Yannis Bellair
Prevost Offset
Le festival D’un bord à l’autre a été soutenu financièrement par la Région Centre Val de Loire et la Ville d’Orléans.
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A ce titre, la loi vous permet de bénéficier d’une réduction de l’impôt sur le revenu 2015 correspondant à 66% du montant de votre don. Le reçu fiscal vous sera délivré en 2016.
Par exemple, un don de 20€ ne vous coûtera après déduction que 6,80€.
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Par chèque (à libeller à l’ordre de Ciné Mundi) et à adresser à : Association Ciné Mundi,
BP 21937, 45009 Orléans Cédex 1
D’avance, merci pour votre geste !
7, rue des Carmes – Orléans
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